Ne pas oublier :
- Non veut dire Non.
- Le silence veut dire Non.
- Être ivre veut dire Non.
- Être drogué veut dire Non.
- « Je ne sais pas » veut dire Non.
- Il n’y a que le « Oui » qui veut dire Oui.
-Se sentir libre
-Avoir le droit de changer d’idée/de s’arrêter
-Prendre une décision réfléchie et informée
-Agir avec enthousiasme
-Exprimer ce que l’on se sent prêt à faire
Nul n’a le droit de faire pression ou de forcer quelqu’un à avoir une activité sexuelle quelle qu’elle soit, ce qui inclut l’envoi de photos de nudité, le cybersexe et le sextage.
Le fait qu’une personne consente à un type d’activité sexuelle ne signifie pas qu’elle accepte de tout faire.
Il arrive souvent qu’une personne change d’idée au cours de la relation sexuelle et souhaite arrêter. Lorsque cela se produit, l’activité doit s’arrêter.
Au Canada, l’âge minimal du consentement sexuel est fixé à 16 ans, sauf dans les cas suivants :
- Une personne de 12 ou 13 ans peut consentir à une activité sexuelle avec un ou une partenaire qui a moins de 2 ans de plus qu’elle.
- Toutefois, il ne peut y avoir de consentement légal en cas de dépendance, d’abus ou d’exploitation.
- Une personne de 14 ou 15 ans peut consentir à une activité sexuelle avec un ou une partenaire qui a moins de 5 ans de plus qu’elle.
- Toutefois, il ne peut y avoir de consentement légal en cas de dépendance, d’abus ou d’exploitation.
Situations où le consentement ne peut JAMAIS être acceptable en vertu de la loi :
- L’enfant de moins de 12 ans n’est JAMAIS apte à donner son consentement.
- Une personne ivre, droguée, somnolente ou inconsciente n’est pas apte à donner son consentement.
- Il ne peut y avoir de consentement légal si la personne est âgée de moins de 18 ans et que son partenaire est en position d’autorité ou de confiance (entraîneur, employeur, etc.).
- Bien que l’âge légal du consentement à une activité sexuelle soit fixé à 16 ans, il faut avoir 18 ans pour envoyer des photos de nudité et pratiquer le cybersexe. Les vidéos à caractère sexuel et les photos de nudité montrant des personnes mineures (moins de 18 ans) sont considérées comme de la pornographie juvénile.
Les agressions sexuelles
Toute activité sexuelle sans consentement constitue une agression sexuelle.
Les rapports sexuels oraux, vaginaux, anaux, les caresses et les baisers non désirés, le fait de toucher quelqu’un ou de la forcer à faire de même, ou le fait de se masturber en sa présence sans son consentement sont tous des exemples d’agressions sexuelles.
Les victimes d’agression sexuelle se sentent souvent honteuses et coupables, et peuvent penser que c’est leur faute.
Ce n’est jamais la faute de la victime.
C’est la personne qui a commis l’agression qui est fautive. Nul n’a le droit de forcer une autre personne à avoir une activité sexuelle, quelle qu’elle soit.
NON veut toujours dire NON. ARRÊTE veut toujours dire ARRÊTE.
La plupart des agressions sexuelles ne sont pas commises par des étrangers, mais par :
- un ami ou une amie;
- une personne qu’on fréquente;
- un membre de sa parenté;
- une connaissance.
La plupart du temps, les agressions n’ont pas lieu dans une ruelle sombre, mais surviennent plutôt :
- lors d’un rendez-vous;
- dans une fête;
- au domicile de quelqu’un;
- chez soi.
Comment aider quelqu’un qui a subi une agression sexuelle?
- Croire cette personne.
- Lui rappeler que ce n’est pas sa faute.
- Ne pas aller raconter son histoire.
- L’aider à trouver des ressources (tests de dépistage des ITS, test de grossesse, soutien psychologique).
- Être patient.
- Chercher de l’aide pour soi-même.
Que faire si une personne a été agressée sexuellement au Yukon?
- Une personne qui a été agressée doit recevoir de l’aide médicale et un soutien émotionnel aussi rapidement que possible.
- Une prise en charge rapide peut aider à prévenir le VIH ou une grossesse, et à soigner le traumatisme psychologique découlant de l’événement.
- De plus, des tests réalisés dans les 24 heures peuvent aider à déterminer si une drogue du viol a été utilisée.
Autres ressources au Yukon
Pour de l’aide et un traitement immédiats au Yukon :
GRC locale, composer le 911
Centres de santé, cliniques et hôpitaux du Yukon
- Clinique yukonnaise de santé sexuelle
406, rue Lambert - Centre de lutte contre les maladies transmissibles (CLMT)
4, route de l’Hôpital
867-667-8323 ou (sans frais) 1-800-661-0408 poste 8323 - Centre de santé communautaire et de mieux-être des Kwanlin Dün
53, McCrimmon Crescent - Centre de santé de Whitehorse
9010, route Quartz
867-667-8864 ou (sans frais) 1-800-661-0408, poste 8864 - Hôpital général de Whitehorse
5, route de l’Hôpital
911 - Maison de transition pour femmes victimes de violence
edywth@northwestel.net
867-633-7720 ou 867-668-5733 (24 heures par jour, 7 jours par semaine) - Services aux victimes du Yukon
867-667-8500
Centres de santé communautaires du Yukon
- Beaver Creek : 867-862-4444
- Carcross : 867-821-4444
- Carmacks : 867-863-4444
- Dawson 867-993-4300
- Destruction Bay : 867-841-4444
- Faro : 867-994-4444
- Haines Junction : 867-634-4444
- Mayo : 867-996-4444
- Old Crow : 867-966-4444
- Pelly Crossing : 867-537-4444
- Ross River : 867-969-4444
- Teslin : 867-390-4444
- Watson Lake : 867-536-5255
Hôpitaux communautaires du Yukon
- Hôpital communautaire de Dawson
501, 6e Avenue
867-993-4444 - Hôpital communautaire de Watson Lake
817, Ravenhill Drive
536-4444
Refuges communautaires et Services aux victimes du Yukon
Dawson
- Refuge pour femmes de Dawson
shelterdirector@northwestel.net
867-993-5086 (24 heures par jour, 7 jours par semaine) - Services aux victimes 867-993-5831
Watson Lake
- Maison de transition et refuge pour femmes
rhonda@helpandhopeforfamilies.ca
867-536-7233 (24 heures par jour, 7 jours par semaine) - Services aux victimes 867-536-2541
Pour obtenir du soutien, n’importe où au Canada :
- Jeunesse, J’écoute
1-800-668-6868 (téléphone : 24 heures par jour, 7 jours par semaine)
68-68-68 (message texte : 24 heures par jour, 7 jours par semaine) - VictimLink C.-B. et Yukon
1-800-563-0808 (24 heures par jour, 7 jours par semaine)